La météo est le facteur clef pour la réalisation d’une bonne thermographie aérienne.

Avant de réaliser une thermographie, il y a quelques règles à respecter. La météo, le soleil, le jour, la température, la période de l’année, les facteurs sont nombreux. Il faut les conditions météos adaptées à une bonne thermographie

L’objectif d’une thermographie aérienne, c’est de voir les différences de température d’un bâtiment. Et pouvoir les déperditions énergétiques, il est nécessaire de voir un différentiel important.

Un différentiel de température entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment d’au moins 10 degrés.

Pour avoir une image thermique (le thermogramme) crédible qui donne une information fiable, il faut avoir 10 degrés de différences. On va chercher à mesurer la température qui s’échappe. Ces déperditions énergétiques, pour être visibles, doivent donc être plus chaudes que la température extérieure.
Ainsi, s’il fait 5 degrés à l’extérieur, il faudra au moins que l’intérieur du bâtiment soit de 15 degrés.

Sur la photographie thermique ci-dessous, on voit bien la chaleur s’échapper. Si elle est visible, c’est grâce au gros différentiel de température. En l’espèce, la photo a été prise avec une température intérieure de 18 degrés et une température extérieure de 3 degrés.

On voit très bien les déperditions au niveau de la partie supérieure des fenêtres de toit. Si cette vision est possible, c’est justement en raison de la différence de température. Ici en orange les températures chaudes, et en violet les températures froides.
On observe également des déperditions sur la partie supérieure de la couverture en haut à gauche.

Un temps sec pour sécuriser l’interprétation des données.

Il faut un temps froid pour la détection des déperditions énergétiques. Conséquence, on vol du mois de novembre jusque fin mars. Or, ce sont précisément les périodes compliquées pour la météo. Dans l’Ouest de la France, beaucoup de pluie et d’humidité. Hors, pour réaliser une thermographie aérienne de qualité, il est nécessaire d’avoir un temps sec.

A la thermographie, l’eau est vu comme une source froide. Aussi, on peut identifier des fuite grâce à une caméra thermique, mais c’est compliqué de faire l’analyse d’une toiture mouillée. Un peu d’humidité de la rosé ne gêne pas, mais il ne faut pas plus d’humidité.

Peu ou pas trop de vent.

Le vent peut gêner le vol du drone, évidement. Mais le vent apporte également des mouvements sur l’image, ce qui rendra l’interprétation plus compliquée. Il est donc bien de prévoir un vol avec moins de 30 km/h de vent. En plus, avec le prix de caméras thermiques et de leurs drones associés, c’est toujours plus facile de voler dans de bonnes conditions. Car la nuit, on ne voit pas le drone, ou très mal.