La captation des images a une impact directe sur la qualité de l’interprétation des thermogrammes. Le pilote de drone doit donc nécessairement être attentif à son vol et à ses captations.
Prendre une photo thermique, c’est comme prendre une photo. Cependant mais il est essentiel qu’avant ces prises de vues, l’opérateur drone comprenne les conditions de prises de vues. En effet, ces dernières pourraient casser l’interprétation de vos images nées de l’inspection thermographique.
En fonction des bâtiments, il faudra être attentif à trois facteurs principaux. Il faudra également faire attention aux conditions météos et à l’heure de prises de vues thermiques.
- L’émissivité
- La conductivité thermique
- La réflexion des différents matériaux
- La température et les conditions météos, directement
Pour le premier, l’émissivité est l’efficacité avec laquelle un objet va diffuser dans l’infrarouge. Cela dépend du matériaux, plus précisément de ses spécificités techniques. Sans connaissance de l’émissivité du matériau, la températeur obtenue ne sera pas exacte.
Pour la conductivité thermique, c’est pareil. Il faut savoir que certains se refroidissent ou se réchauffent plus vite que d’autres. Il faudra donc nécessairement en prendre conscience, surtout pour lorsqu’il s’agit d’une thermographie par Drone. Dans le cas d’un survol, on voit principalement la toiture. Ces toitures possèdes de nombreux matériaux, tous très différents.
Pour terminer, la réflexion. Attention aux vitres, aux miroires etc. Le reflet du solaire sur une fenêtre de toît donnera nécessairement une mauvaise information. C’est bien pour cela qu’il ne faut pas voler la journée et s’assurer que le bâtiment analysé n’a pas été « contaminé » par la chaleur.