Le bon règlage en amont et en aval de la prise de vue thermique par Drone.

C’est un sujet que nous abordons régulièrement lorsque nous travaillons avec des stagiaires en formation à la thermographie.
Les conditions pour réaliser un vol pour de la thermographie par Drone sont très importantes.

  • Il faut que la température intérieure et la température extérieure est un différentiel de 10° au moins. C’est pourquoi nous privilégions les inspections thermiques l’hiver.
  • Il faut que le bâtiment analysé soit sec. Surtout s’il y a des toitures il faut éviter les flaques d’eau ce qui fausserait l’analyse. L’eau est en effet traité par la caméra comme une source de chaleur minimum. Elle apparaîtra ainsi en noir et pourra mettre en valeur une déperdition qui n’existe pas. En effet, c’est la différence des températures captées qui marquent la différence.
  • Et surtout lors de la prise de vue, il est nécessaire de comprendre que la plus grosse partie du travail sera de faire de la post-production.

Il n’est pas nécessaire ici de reprendre tous les détails, qui ont déjà été abordés à plusieurs reprises dans un précédent article de ce blog.
En revanche, il y a ici deux photos qui sont identiques, mais prise de façon différentes.
En effet, la première est prise en brute, tendit que la deuxième a été travaillée sur la zone qui nous intéresse. C’est-à-dire le bâtiment. La conséquence est simple, le bâtiment révèle davantage d’informations.
Les parties sombres et les parties claires sont également capables de donner de l’information même lorsqu’on est dans les minima et le maximum de la température observée. Normalement, on ne prend jamais le ciel dans le cadre de la photo thermique.

Le ciel est un piège, car il définit l’extrême froid.

En effet, le ciel est vu comme le froid absolu. L’analyse du reste de l’image sera donc faussée puisque la première température sera vu comme le stricte minimum. Mais pour le reste de notre exemple, nous avons souhaité vous montrer les arbres, donc nous gardons le ciel. A noter que pendant la post-production de l’image, le ciel a été notée comme une zone à ne pas interpréter. C’est ce qui fait que l’information de l’image reste de qualité.
On peut voir sur la première image de très faibles détails, alors que sur la deuxième image, on voit toutes les branches des végétaux.

Un peu comme pour l’utilisation du Lidar, on voit sur cette exemple qu’un bon réglage de caméra est extrêmement important pour faire une bonne interprétation.

Les belles images valent mieux que des grands discours. Vous pouvez donc voir la différence entre la première et la deuxième photo. Ce thermogrammes montrent qu’un bon réglage permet une analyse fine. Tout au contraire d’une image prise dans de mauvaises conditions ou avec des mauvais réglages.